YOUCA permet à des jeunes des quatre coins du monde de rester en contact
Mettre des jeunes de différents continents en contact pour qu’ils échangent leurs expériences, voilà l’objectif que s’est fixé YOUCA, partenaire de la Collibri Foundation. L’expertise de YOUCA est très utile en cette période de pandémie, où il est difficile de combler les distances. En collaborant avec des jeunes issus des quatre coins du monde, l’organisation aspire à une société plus durable et plus juste. Même si cela doit se faire par Skype ou par Zoom.
Échanges culturels à distance
Amber De Becker, l’un des cinq ambassadeurs qui représentent les projets de campagne cette année: « Notre ordinateur portable nous permet d’être régulièrement en contact avec des jeunes au Brésil et aux Philippines. Nous discutons de notre culture et de la façon dont nous vivons en société, mais aussi des petites choses du quotidien. En fait, il s’agit d’un échange culturel, mais à distance. »
La peur en temps de pandémie
De façon générale, la période de pandémie n’a pas changé grand-chose pour ces jeunes. Ils ont toujours réussi à combler la distance entre la Belgique, les Philippines et le Brésil grâce à Internet. Cependant, à la suite de la pandémie, les autorités philippines surveillent de près les jeunes qui entretiennent des contacts à l’étranger. De nombreux ambassadeurs YOUCA se sont ainsi vu attribuer un red tag. Cela signifie que les autorités surveillent leurs faits et gestes sur les réseaux sociaux.
YOUCA Action Day
Chaque année, en octobre, les jeunes participant à l’initiative YOUCA récoltent de l’argent d’une façon originale pour des projets à travers le monde : des étudiants flamands et bruxellois travaillent, le temps d’une journée, en entreprise, dans une organisation, dans un service public ou encore chez un indépendant. Ils reversent leur salaire de la journée à un projet de leur choix, correspondant au thème de l’année. À la suite de la pandémie, ces jeunes étudiants devront peut-être travailler différemment cette année. Mais vu la créativité dont ils font preuve, ils trouveront sans aucun doute une autre façon de soutenir les jeunes à l’étranger.
