Premier groupe : formation terminée
Amber aide pour la sélection
Le processus de sélection du premier groupe a démarré dès 2013. Amber, stagiaire, avait identifié la problématique et était également présente lors de la sélection. L’endurance et l’assiduité des candidats ont été testées. Leur motivation et leur pasion pour l’agriculture ont également été sondées par un jury lors d’un entretien.
Neuf mois de théorie et de pratique
Le groupe de jeunes soigneusement sélectionnés a pu suivre une formation de janvier à fin septembre 2015, au centre Songhaï à Savalou. Ce centre jouit d’une bonne réputation pour son enseignement en techniques agricoles biologiques et intégrales. Les jeunes y ont travaillé sur différents thèmes tels que la culture des légumes, les mammifères (lapins, porcs…), l’alimentation animale, etc. Tout le monde était très enthousiaste, et tous ont décroché une attestation démontrant qu’ils avaient bouclé la formation avec succès. Autre bonne nouvelle, en tant qu’anciens étudiants, ils peuvent désormais acheter des semences et des plantes par l’intermédiaire du centre Songhaï. Véronique, stagiaire, a suivi ce parcours et en a fait le sujet de sa thèse.
En stage à la ferme-pilote
Après le centre Songhaï vient le temps de la deuxième phase. Les jeunes ont suivi en novembre 2015 une formation d’un mois à la ferme-pilote « Ferme SAIN », notre partenaire local pour la formation « Culture du riz (écologique) intensive ». L’encadrement chaleureux et l’approche personnelle ont permis à nos jeunes de s’y épanouir pleinement. Ils ont pu poser toutes sortes de questions et apprendre comment démarrer avec peu, ainsi que des manières créatives d’utiliser ce dont ils disposent. Certains y sont même retournés depuis pour poser des questions supplémentaires ou acheter des matières premières.
Pascal Gbénou est le directeur de la Ferme SAIN. Il est très familiarisé avec la problématique de la production de riz en Afrique de l’Ouest. Il est président d’un organe de concertation régional et siège également au Conseil d’administration de l’institut de recherche AfricaRice. Pascal, qui s’appuie sur une approche personnelle et axée sur la pratique, s’est d’ores et déjà imposé comme un personnage innovant et inspirant auprès de nos jeunes.
Rester actif
Après cette deuxième phase, les jeunes ne sont pas restés inactifs. En décembre 2015, ils ont reçu une formation dispensée par le biais d’AfricaRice, et ont été introduit dans la vente de riz local sur une bourse à Cotonou. Ils ont ensuite pris leur sort entre leurs mains. Certains sont allés engranger de l’expérience à la ferme du président d’Uniriz-C. D’autres se sont lancés dans la vente du Riz de Saveur dans leur commune, afin de présenter le riz local à la population.
